La production locale bruxelloise
Bruxelles est une ville à forte croissance démographique : chaque année depuis dix ans, elle compte 15 000 nouveaux habitants ! Ce sont autant de personnes qui ont donc besoin d’un logement mais également d’infrastructures pour leur quotidien.
Mais quelle place est donnée à la production semi-industrielle à Bruxelles ? Les chiffres sont éloquents : selon l’IBSA (Institut bruxellois de statistique et d’analyse), seulement 5% des activités sur le territoire bruxellois sont des activités de production industrielle. Ces activités représentent 50% des exportations.
Pourtant, cela fait une vingtaine d’années que Bruxelles essaie de limiter l’exode des activités de production en définissant des zones d’entreprises en milieu urbain afin de favoriser la mixité urbaine.
Le choix de garder ces zones semi-industrielles a été fait pour plusieurs raisons : répondre aux enjeux environnementaux, relocaliser l’emploi, réduire notre empreinte environnementale, diminuer la congestion automobile, gagner en indépendance, favoriser une économie plus diversifiée et donc plus résiliente… Produire localement répond à des enjeux écologiques mais également économiques !
Toutes ces raisons expliquent donc pourquoi Bruxelles souhaite maintenir et relocaliser les activités qui répondent aux besoins des bruxellois, tout en ayant une démarche durable. Cette ambition se traduit dans la stratégie industrielle et dans la stratégie régionale de transition économique.
Le 22 octobre prochain, un événement en compagnie de Barbara Trachte, la Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale, aura lieu chargée de la Transition économique et de la Recherche scientifique, afin d’échanger autour de la stratégie industrielle mise en place à Bruxelles. Pour plus d’infos, rendez-vous ici.
Mixité urbaine, pression démographique, grands enjeux environnementaux, relocalisation de l’activité productive… Quelles sont les pistes de solution, les éléments de réponse possibles ?!
Les fablabs constituent des leviers très intéressants pour (re)localiser les activités de production. Ces tiers-lieux mutualisent machines et compétences, ils permettent de maximiser l’espace et rendent accessibles des outils numériques aux producteurs locaux. Ce sont des lieux d’exception pour soutenir la production locale car ils offrent les conditions idéales pour permettre aux usagers de prototyper leurs idées et de produire en petites séries. De plus, la communauté fablab permet également à ces créateurs, artisans et entrepreneurs au sens large, de voir que leurs créations peuvent rencontrer un marché !
Au cityfab2, nous mettons un point d’honneur à valoriser le travail de nos makers, les usagers du lab. C’est pourquoi nous organisons annuellement, lors de nos portes ouvertes, une exposition mêlée à un point de vente. Nous voulons mettre en avant le travail et la créativité de ces artistes et artisans qui constituent notre communauté. Une communauté encore modeste mais très investie, se crée donc depuis plusieurs années au sein de notre fablab. Des projets communs voient donc le jour, avec un panel de makers aux compétences diverses !
Les fablabs vous intéressent ? Vous voulez en découvrir plus ? Découvrez nos ateliers et nos formations sur nos sites ! Rendez-vous au : cityfab1 (Laeken), cityfab2 (Evere), cityfab3 (Anderlecht).